« Justice pour Artsakh » : Plaidoyer du Conseil des Églises du Proche-Orient en faveur du Haut-Karabakh

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« Nous sommes profondément préoccupés par la liberté religieuse et la pratique de la foi et par le sort des personnes qui peuvent faire l’objet de toutes sortes de représailles. Nous sommes également préoccupés par le sort du patrimoine chrétien, des églises, des monastères, des monuments et des musées qui sont actuellement et pourraient être en train de subir la destruction et même le retrait total de la carte. »

Le Conseil des Eglises du Proche-Orient (MECC) a publié lundi un plaidoyer en faveur du Haut-Karabakh, intitulé « Justice pour Artsakh », qui est le nom arménien du Haut-Karabakh. Pour le Conseil, l’accord de cessez-le-feu du 10 novembre « ne garantit pas à la région une paix claire, soutenable et durable ».

« Les six semaines de conflit armé sanglant qui ont eu lieu il y a quelques semaines en Artsakh - nom arménien du Haut-Karabakh - se sont terminées par un cessez-le-feu, en vigueur du 9 au 10 novembre à minuit, ainsi que par un accord qui laisse la région à court de une paix claire, durable et sur le long terme. C’était un arrangement suffisamment lâche pour maintenir une coexistence tendue sans fondement fiable pour une paix plus durable. »

Le MECC appelle « les parties et les parties prenantes internationales à garantir que le cessez-le-feu soit maintenu ».

« Le Conseil des Églises du Moyen-Orient (MECC), en tant qu’organisation confessionnelle dont la mission de réconciliation est d’amener les peuples et les groupes en guerre par le dialogue, à vivre ensemble dans l’harmonie et la paix, en maintenant une coexistence pacifique partagée, appelle les parties et les parties prenantes internationales à garantir que le cessez-le-feu soit maintenu. Ainsi, un état des faits régionaux qui profiterait à toutes les parties impliquées dans le conflit serait garanti car il clarifierait le statut de l’Artsakh et éviterait le risque qui met actuellement en danger des milliers de personnes alors que la vie de milliers de personnes reste en danger. »

Le Conseil poursuit en exprimant sa profonde préoccupation au sujet de la « liberté religieuse », de la « pratique de la foi », du « sort des personnes », mais aussi du « patrimoine chrétien ».

« En tant que MECC, les Églises arméniennes étant parmi ses membres fondateurs, nous sommes profondément préoccupés par la liberté religieuse et la pratique de la foi et par le sort des personnes qui peuvent faire l’objet de toutes sortes de représailles. Nous sommes également préoccupés par le sort du patrimoine chrétien, des églises, des monastères, des monuments et des musées qui sont actuellement et pourraient être en train de subir la destruction et même le retrait total de la carte. »

C’est à ce sujet qu’ils demandent aux organisations internationales de « s’impliquer dans la protection de l’âme et de la pierre de l’Artsakh ».

« À cet égard, nous appelons toutes les organisations internationales à s’impliquer dans la protection de l’âme et de la pierre de l’Artsakh, qui a droit à l’autodétermination comme toute autre nation et peuple dans le monde. Nous réaffirmons en outre l’importance d’établir un dialogue sincère entre toutes les parties concernées dans l’intérêt des habitants de cette région. Une telle initiative ouvrirait la voie à la mise en place des mesures nécessaires à l’établissement d’un nouvel ordre régional qui profiterait à toutes les parties impliquées dans le conflit actuel. »

M.C.


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